L’ALBANIE :  Le Pays de l’optimisme

Longtemps verrouillée, cette petite terre des Balkans a tant souffert qu’aujourd’hui elle veut vivre.

Cap au sud à la découverte de sa vraie nature.

De loin, l’Albanie, semble parfois dure, un peu triste. Pays de souffrances, l’Albanie a passé plus de quarante ans sous une dictature sauvage qui a planté ses griffes jusque dans un paysage truffé de champignons de béton: ces bunkers  censés résister à une invasion… qui n’est jamais venue. De plus près, elle exulte. Jaune canari, vert pomme, rose bonbon….

Et il y a la mer d’une pureté inégalée, là où le saphir et l’émeraude lèchent les galets blancs, les rivières topaze, les cirques des montagnes sombres et vertes, les lacs qui reflètent le ciel, les pentes dorées sous le tapis des genêts en fleur, les villages ornés de bougainvilliers rouges, roses, violets.

Mère Teresa, Tirana, groupe.

Samedi : Nous rencontrons notre guide, Artan. La grande statue de Mère Teresa nous accueille  à Tirana.

Dimanche : Après une bonne nuit, nous partons visiter un parc ornithologique.  En route pour la ville de BERAT (la ville aux mille fenêtres)  par allusion aux façades de ses maisons ottomanes blanches, bâties sur les flancs de collines. En guise de bienvenue, Artan nous offre un apéritif sur les contreforts de la citadelle, à la grande joie de  nous tous, goûtant les vins rouges et blancs des cépages locaux.

Lundi : Nous nous dirigeons vers Gjirokastra (la ville de pierres) et nous profitons sur la route des magnifiques paysages  de la rivière Vjosa.  La ville apparaît d’abord  austère dans un camaïeu de tons gris, composé de pierres des maisons qui s’empilent en gravissant les hauteurs, les toits de lauzes se mariant avec celles des montagnes. Cette impression se dissipe vite devant le charme des maisons biscornues et la gentillesse des habitants. Dominées par d‘austères citadelles, ces deux villes sont classées au patrimoine mondial de l‘Unesco.

Mardi : Nous continuons notre route pour une petite randonnée en direction d’une source appelée << œil bleu >>. C‘est une des précieuses perles de la nature albanaise. Cette très belle retenue d’eau d’une profondeur de 50 m, qui prend sous le soleil et l’ombre des arbres (noyers, pins, sapins et cerisiers) une splendide couleur bleue, semblable à la pupille d’un œil. La route serpente sur fond  bleu-turquoise de la mer Ionienne.

Mercredi : Nous partons en bateau pour explorer  la côte Ionienne. De petites criques, grottes et falaises se dévoilent au fil de l’eau. Personne sur la plage de Gjipe et nous plongeons  dans cette mer cristalline, déjeunons sous une cabane de pêcheur et explorons à pied le canyon situé au fond de la crique. La petite ville de Himarë où nous logeons est une mini station balnéaire, et le soir, rien que pour nous, quatre voix de la polyphonie Albanaise nous ont charmés.

repas, groupe vocal et vues natures et mer

Jeudi : Découverte du Parc National de Llogara. Le paysage passe du méditerranéen à l’alpin. Ce parc propose des sentiers de randonnée, des prairies, des falaises verticales, des vues plongeantes sur la mer et des forêts denses composées de pins de Bosnie, de sapins de Bulgarie, de sapins blancs, de frênes, de chênes des garrigues. À 800 m d’altitude, nous savourons la vue plongeante sur la mer. Nous continuons notre route vers Vlorë, ville portuaire où a été proclamée l’indépendance de l’Albanie le 28 Novembre 1912.

parc de Llogara

Vendredi : Nous découvrons Tirana à pied. Les façades d’immeubles multicolores marquent la fin de l’ère communiste. Dans la soirée, nous avons pu remercier nos guides Artar et Béry, ainsi que le virtuose du volant, Gimi.  Pour clôturer notre voyage, nous participons à un spectacle de danses traditionnelles albanaises.

Tirana.

Nous avons été reçus dans de superbes hôtels, avec respect et gentillesse. On retrouve les accents chantants, les gestes et les parfums de cuisines hérités d‘origines illyrienne, héllénique, ottomane. Au seuil de l‘Europe, quel autre pays, qualifié de musulman, mêle autant d‘églises que de minarets, de temples bektachis et de chapelles orthodoxes, tout en étant imprégné de rites catholiques que le communisme n‘a pas anéantis?

le guide local et des vues de canyons avec les randonneurs.

Merci à Christine, pour cette échappée  où nous avons touché du doigt cette aspiration à la liberté qui, pour nous, est naturelle mais très difficile à acquérir et à garder dans cette terre qui a le sens du verbe, une poésie inspirée de l’exil et de sa nature généreuse.

A tous, à bientôt pour de nouvelles découvertes, avec Christine évidemment.

JE RANDONNE UN PEU… BEAUCOUP…
JE DONNE UN PEU… UN JOUR !

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